La viabilisation constitue l’une des conditions importantes d’acquisition d’un terrain. Pour un achat conforme aux normes juridiques, il est judicieux de vérifier si le terrain est viabilisé. Dans le cas contraire, le propriétaire devra tout de même procéder à des raccordements aux réseaux classiques. Tout ceci n’est pas gratuit et vaut un certain coût. Les détails dans cet article.

Quelles sont les dépenses à prendre en compte ?

L’acquisition d’un terrain non viabilisé entraîne la demande d’un certificat d’urbanisme auprès de la mairie. Le document permet de confirmer si oui ou non le terrain a besoin des travaux de viabilisation. Cette démarche est gratuite, mais dès qu’il y a obtention du permis de construire, la procédure devient payante. Le propriétaire doit alors tenir compte des payements qui seront faits aux différents fournisseurs et prestataires tels que la société des eaux.

Viabilisation d’un terrain : quel budget prévoir ?

Comme mentionné plus haut, une viabilisation à un coût qui varie selon les raccordements.

Le coût du raccordement au réseau d’eau

Concernant le réseau d’eau, les travaux de viabilisation réalisés sur la propriété et le raccordement final sont à la charge du propriétaire. Mais, la mairie se chargera de tous les autres travaux concernant la voie publique jusqu’aux limites de la propriété.

Le coût du raccordement au réseau électrique

Si le compteur se situe à moins de 30 mètres des équipements de branchement électrique, le propriétaire payera une somme comprise entre 1000 et 1100 euros. Dans le cas contraire, elle avoisinera 1300 euros.

Le coût du raccordement au réseau de gaz

Pour ce raccordement, le Gaz de France se charge de tous les travaux, soit la totalité. Le propriétaire devra juste payer le tarif qui est compris entre 335 euros et 1012 euros (pour un de raccordement fait à moins de 30 mètres d’un branchement local). Au-delà des 30 mètres, le coût augmente de 100 euros par mètre.